
Esthétisme et fonctionnalité, design et quotidien, le tout saupoudré d’élégance : bienvenue dans le monde créatif de l’éditeur Petite Friture créé par Amélie du Passage. Une maison d’édition qui compte désormais dans le paysage du design français et étranger grâce à de belles signatures. Rencontre avec Amélie, entrepreneur de goût et parisienne nostalgique.
Qu’est-ce-qui se cache derrière Petite Friture ?
Nous sommes un éditeur de design qui signe en exclusivité des produits de designers, talents émergents ou confirmés, avec pour ligne éditoriale une certaine résonance et un clin d’œil à notre patrimoine réinterprété avec la sensibilité de notre époque. Nos matières sont choisies pour être élégantes et nous apportons un souci particulier au dessin. Nos meubles et objets ont une identité forte qui doit réconcilier esthétisme et fonction. Nous avons d’abord commencé par des luminaires forts comme la suspension Vertigo de Constance Guisset et la lampe Tidelight de Pierre Favresse. Ensuite, nous nous sommes ouverts aux objets avec par exemple les céramiques de Luca Nichetto. Aujourd’hui, nous travaillons aussi sur le meuble avec des chaises imaginées par Noé Duchaufour Lawrence ou Constance Guisset mais aussi des meubles d’appoint Pool ou Amandine Chhor et Aïssa Logerot…
Qu’est-ce que pour vous l’art de vivre à la française ?
C’est l’élégance ! Je trouve que l’art de vivre à la française présente un certain raffinement en filigrane que ce soit dans la mode, la gastronomie ou le design. Notre art de vivre est incontestablement lié à notre patrimoine culturel très riche et cela donne une consistance aux objets. On peut se targuer de réussite dans de nombreux domaines et cela ne nous empêche pas d’envisager notre richesse avec beaucoup d’humilité et de simplicité.
Qu’est-ce qui vous fait sourire à Paris ?
Prendre un café, lever les yeux et voir que l’environnement qui m’entoure est très beau. J’aime les bouquinistes qui mélangent à la fois des livres pointus et des souvenirs kitsch pour les touristes. J’aime flâner à Paris et voir qu’il y a encore des quartiers, des choses dans leur jus qui restent et survivent sans qu’on s’en rende compte. D’ailleurs, j’aime le quartier du Père-Lachaise parce qu’on se sent encore dans un quartier. Les gens se connaissent parfois depuis 20 ans, et leurs enfants vont à l’école ensemble. L’individualisme n’a pas encore pris le dessus.
Si vous ne deviez citer qu’un endroit ?
Il y en a plein dont je voudrais parler… Mais je dirais le jardin de la Maison de l’Europe (35-37 rue des Francs-Bourgeois 75003) car c’est un véritable jardin secret encore peu connu.
Source images Paris-is-beautiful.com / Happiness as an Art de Vivre :
5981-AMELIE-DU-PASSAGE-DESIGN Sources : Anna Kesz / 5982-AMELIE-DU-PASSAGE-DESIGN Sources : Petite Friture / 5983-AMELIE-DU-PASSAGE-DESIGN Sources : Petite Friture